Les propriétés d’ionisation des éléments permettent donc facilement, à l’aide de leur configuration électronique fondamentale, de prévoir la charge des atomes conduisant à des ions stables. L’ajout ou le retrait d’électron se fait de façon à ce que l’atome atteigne une configuration électronique analogue à celle du gaz rare qui lui est le plus proche. Ainsi les éléments à gauche de la classification ont tendance à perdre les électrons de leur couche de valence alors que ceux situés à droite on tendance à gagner des électrons pour compléter leur couche de valence.
Les éléments du bloc s, les métaux alcalins (groupe IA) et alcalino-terreux (groupe IIA), perdent facilement un et deux électrons, respectivement. Par exemples Na+, Ca2+.
Les éléments des groupes VA, VIA et VIIA du bloc p ont tendance à gagner respectivement trois, deux ou un électron. Par exemples F–, Cl–, O2-. Dans la colonne IIIA, l’atome d’aluminium qui possède 3 électrons de valence, aura tendance à les perdre pour former Al3+. Les éléments du groupe IVA, possédant 4 électrons de valence ne gagne, ni de perdre des électrons.
Les éléments du groupe d ont tendance à former des cations et donc à perdre un ou plusieurs électrons de leur couche externe s et d. Par exemple l’atome de cuivre peut se trouver sous les formes de Cu+ ou Cu2+, l’atome de fer sous les formes Fe2+ ou Fe3+.
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